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Lors des séjours d'été, quand il n'y avait pas de sortie ou une activité particulière comme une grande fête ou un grand jeu, des ateliers créatifs étaient proposés dans la matinée aux enfants les plus jeunes. Le séjour de juillet, traditionnel, a gardé ce mode de fonctionnement sans doute jusqu'à la fin des années 1990. Les colons suivaient en général un atelier sur tout le séjour, mais les changements étaient néanmoins assez fréquents. Les moyens alloués, dérisoires, limitaient fortement les possibilités. Chaque atelier, préparé par un animateur, était installé dans ou à proximité du chalet. En août, le fonctionnement "à la carte" dès le milieu des années 1980 à permis de proposer des activités plus variées.
Quelques ateliers créatifs proposés :
Émaux.
Cet atelier a été rarement proposé car il nécessitait du matériel spécialisé que nous mettait à disposition notre voisin, la "maison familiale" (gite de vacances mitoyen de la colo). Les émaux étaient réalisés sur de petite pièces de cuivre permettant de créer essentiellement des bijoux fantaisie (pendentifs, bagues..).
Perles, crépon, scoubidous, collages, dessin, peinture, vitraux, diapos ..
De grands classiques ne nécessitant que peu de moyens et ouvert à tous. Il y avait toujours du monde et n'importe quel animateur pouvait s'en occuper au besoin. La peinture était à l'eau et se faisait sur le verso d'échantillons de papiers peints, sur des cailloux ou des bouts de bois.. Les vitraux étaient faits par collage à partir de papier-cristal ou peinture sur petites plaques de verre. Les diapos se faisaient avec du papier-calque ou cristal et des caches de pellicules diapositives.
23 juillet 1983, ateliers devant le chalet.
31 juillet 1990, atelier "patatographe" : peinture avec des tampons sculptés dans des pommes de terre.
Pinces à linge.
Il s'en est collé des pinces à linge en bois, pour créer des objets décoratifs ou plus souvent de petits cadeaux pour ses parents.
28 juillet 1984, atelier pinces à linge.
29 juillet 1984, atelier pinces à linge.
Musique.
Un atelier proposé régulièrement, les instruments étaient toutefois peu nombreux : quelques flutes à bec et guitares. Les morceaux répétés par le groupe étaient joués lors des veillées.
23 juillet 1983, atelier musique.
29 juillet 1984, atelier musique.
Théâtre d'ombres ou de marionettes.
Nous trouvons des traces de cet atelier dès 1974, mais vu la simplicité de mise en œuvre (confection ou découpes de personnages, décors dans du papier) il est bien possible qu'il se soit réalisé à de fréquentes reprises. C'est lors de veillées que le réalisations de l'atelier étaient produites et mises en scène.
28 juillet 1987, théâtre de marionnettes lors de la veillée.
Photo.
Il y avait au fond du chalet un petit local pour le développement et le tirage des photos : tout pour organiser un atelier pendant le séjour. Quelques animateurs ayant les connaissances ou ayant suivi un stage de perfectionnement dans ce domaine l'ont fait vivre sur plusieurs années. Outre l'apprentissage des techniques photos pour les moins jeunes des colons (développement de pellicules et tirage sur papier en noir et blanc), l'atelier mobilisait tout le monde comme figurant ou photographe pour réaliser notamment un roman photo.
Juillet 1984, le groupe ayant fait l'atelier photo pendant le séjour.
Journal de la colo.
Réalisé lors de plusieurs séjours, c'était un atelier simple et créatif. En effet, le journal était réalisé individuellement et destiné à être donné à ses parents au retour du séjour. Cela prenait du temps d'aider à rédiger et ornementer ce journal.
Danse.
Un atelier récurent, les chorégraphies mises au point étaient produites lors des veillées.
Juillet 1977, danse tahitienne.
Courrier.
Eh oui, il fallait bien évidemment veiller et aider à ce que les plus jeunes adressent des nouvelles à leurs parents, cet atelier était proposé au moins une fois par semaine.
Atelier courrier, 19 juillet 1984.
Bougies et flambeaux.
La proximité de la colo avec les activités paroissiales amenait à disposer d'un stock conséquent de restes de cierges de dévotion (ceux qui s'éteignent tout seuls..). Il y avait la matière pour réaliser de nombreux travaux avec la cire, bougies colorées, parfumées, coulées dans des pots, dans la terre (bel effet), décoration de bouteilles avec des coulures de cire, etc.. La cire a aussi servi à confectionner des flambeaux utilisés lors des grandes veillées en extérieur : il suffisait de fil de fer, de quelques bâtons et de vieux chiffons.
Pyrogravure.
Un grand classique, la colo était équipée de plusieurs pyrograveurs et quelques rondins de bois, planches ou bâtons servaient de support aux créations.
Atelier pyrogravure, juillet 1978.
Herbier.
La passion pour la botanique de quelques animateurs et la richesse florale de la montagne estivale se sont souvent rejointes dans la réalisation d'un atelier "herbier", plutôt prisé d'ailleurs par les enfants. Quelques catalogues de papiers peints (.. les mêmes dont nous tirions du papier pour l'atelier de peinture) servaient à faire sécher entre leurs pages les plantes recueillies et un livre de botanique permettait de les identifier. En fin de séjour, les plantes sèches étaient fixées par du scotch pour constituer un petit livret souvenir.
Juillet 1987, réglisse sauvage près du refuge du Maupas.
Poterie.
L'atelier a eu lieu régulièrement, tant en juillet qu'en août. Les créations ne duraient pas bien longtemps car la terre à poterie était juste séchée et non cuite. La réserve de terre à travailler ne durait pas non plus éternellement.
31 juillet 1990, démarrage de l'atelier poterie le 1er jour du séjour d'août.
Maquillage.
L'atelier a eu lieu quelques fois, pour apprendre ou faire réaliser un maquillage de clown ou d'animal par exemple. Les maquillages travaillés étaient souvent faits ou refaits à l'occasion des grandes fêtes.
14 juillet 1986.
Maquettes.
Un atelier qui eut lieu au moins en juillet 1984. Des maquettes en plastique à assembler avaient été achetées. L'atelier n'a sans doute pas dû perdurer une fois le stock de départ épuisé.
14 juillet 1984. L'atelier "maquettes" est annoncé sur l'affiche de gauche.
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Cinq stations de ski alpin en proximité de la colo permettaient d'initier et perfectionner de nombreux groupes de collégiens et lycéens. Les séjours de neige se déroulaient lors des vacances de Noël et de février. Il y en eut peut-être également à Pâques, en fonction de l'enneigement, mais c'est à vérifier. La station du Mourtis, proche et familiale, était largement privilégiée.
Le Mourtis
Située sur la commune de Boutx, c'est la station la plus proche de la colonie, à environ 25 minutes en voiture. Station de moyenne montagne (le sommet le plus élevé est le Tuc de l'Etang à 1816 mètres), le Mourtis offre de nos jours une vingtaine de pistes sur un beau massif boisé de moyenne altitude. Pour les groupes des séjours d'hiver c'était une station "familiale" idéale pour débuter. Avec son altitude modeste, le Mourtis n'a pas toujours eu de la neige à Noël et à Pâques, d'autres stations assez proches et plus élevées permettaient de disposer d'une alternative.
Il est arrivé pendant les séjours d'été, mais très rarement, de se rendre à la station pour gravir ses sommets. Les stations de ski sont rarement très belles en été avec leurs pistes dégarnies de neige et fort raides à remonter !
Ci dessous, le bas de la station et l'unique télésiège. Site web du Mourtis.
Les Agudes/Peyragudes.
Accessible également depuis Bagnères de Luchon, la station des Agudes est située à l'Est du col de Peyressourde. Cette station était choisie quand la neige manquait au Mourtis.
En 1988, elle "fusionne" avec la station de Peyressourde, juste située de l'autre côté du col et devient donc "Peyragudes", une des plus importantes stations des Pyrénées françaises. Les deux domaines skiables se sont simplement rejoints. Site web de Peyragudes.
Peyragudes, billeterie et bas des pistes (photo de février 2019).
Superbagnères.
Située juste au dessus de Bagnères de Luchon, c'est une des plus anciennes stations de ski en France avec cent ans d'histoire. Le plateau de Superbagnères offre un des plus beaux panoramas des Pyrénées avec vue sur l'Aneto, la Maladeta et tous les "3000" du Luchonais. Une heure de route étant nécessaire, cette station n'était choisie qu'en cas de manque important de neige à celle du Mourtis, mais Peyragudes était généralement préférée. Site web de Superbagnères.
Superbagnères (photo de décembre 2021).
Baqueira Beret.
Est une station du val d'Aran, en Espagne, de plus grande ampleur avec une centaine de pistes de ski. Il fallait environ le même temps de trajet pour s'y rendre que pour aller à Superbagnères ou à Peyragudes. L'altitude élevée de Baqueira (2500 mètres en haut des pistes) permettait de garantir un manteau neigeux plus conséquent. Site web de Baqueira. C'était cependant moins commode de s'y rendre avant l'entrée de l'Espagne dans l'Union Européenne (1986), le passage du poste de douane réclamait un peu de paperasse. De plus, il fallait faire du change pour payer en station (l'Euro n'est devenu la monnaie commune qu'en 2002..).
Bourg d'Oueil.
Nous la citons, car proche de la colo, bien que probablement aucun groupe n'y soit allé. A vérifier ?. Cette station, la plus petite des Pyrénées, est située en vallée d'Oueil, que l'on atteint depuis la route entre Bagnères de Luchon et le col de Peyressourde.
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Départs.
Ah ! les grands départs des séjours d'été .. toute une aventure pour ceux qui allaient quitter leurs parents pour la première fois, mais aussi pour ceux qui n'étaient pas à leur premier séjour et s'y préparaient déjà depuis des semaines. Et pour les parents c'était aussi toute une préparation. Les séjours de ski, plus courts et donc thématiques, ne prenaient pas la même importance.
Rappelons nous d'abord que nous étions dans une autre époque, sans internet, web et téléphone mobile : partir pour 2 ou 3 semaines était une vraie coupure pour les familles.
Les préparatifs des familles.
Une fois l'inscription faite, les familles recevaient quelques feuilles polycopiées avec les informations essentielles : une fiche médicale à remplir, un récapitulatif du déroulement du séjour et surtout la liste du trousseau à constituer. La plupart des participants aux séjours venaient de Bergerac et de ses environs immédiats, mais s'ajoutaient souvent amis, cousins et cousines d'un peu partout en France et même quelques jeunes espagnols du val d'Aran. Ceux-ci rejoignaient directement Saint Béat sans passer par Bergerac, bien évidemment.
Parmi les incontournables à mettre dans la valise, il y avait évidemment la casquette ou le bob, le K-way (très 70's..) et de bonnes chaussures pour la montagne. Les vêtements réclamaient un peu de travail, car il fallait les marquer. Avant la généralisation de stylos à encre indélébile on faisait réaliser du ruban brodé avec le nom de famille qu'il fallait ensuite coudre sur chaque pièce de vêtement.. Un sac à dos, une gourde, un sac de couchage, une trousse de toilette, un nécessaire pour faire du courrier et un peu d'argent de poche faisaient aussi partie du voyage.
Une rencontre avec les familles était organisée quelques jours avant le départ, à l'école de la Miséricorde ou au presbytère de Bergerac. Venaient surtout ceux qui participaient au séjour pour la première fois. Les animateurs faisaient souvent leur réunion ou séminaire de préparation, ce qui donnait l'occasion de rencontrer les familles et enfants une première fois avant le départ.
Les préparatifs des équipes d'animateurs.
On parle de nos jours d'animateurs, mais "moniteurs" était plutôt d'usage à la colonie. L'équipe était constituée très tôt par cooptation ou par connaissance notamment de jeunes adultes impliquées dans la vie paroissiale ou d'anciens ados de la colonie. Dès le printemps, une invitation pour une journée ou week-end de préparation du séjour était adressée. Jusqu'au début des années 1980, cette grande réunion de préparation se faisait même conjointement avec les animateurs des deux séjours d'été : une des rares occasions de se connaître, finalement.
Les séminaires préparatoires se sont déroulés suivant les années hors de Bergerac, à Montagnac la Crempse, à la "sabotière" (près de Saint Jean d'Eyraud), ou plus classiquement à Bergerac même, à l'école de la Miséricorde ou au presbytère. Les groupes d'enfants et d'animateurs y étaient constitués, ainsi qu'un planning prévisionnel des activités. Les ateliers créatifs étaient décidés en fonction des compétences des uns et des autres. Quand la réunion était à Bergerac, elle se faisait le même jour que la rencontre avec les familles avant le départ : une occasion pour se mettre "dans le bain" et d'avoir un premier contact avec quelques uns des enfants du séjour.
Le départ de Bergerac et le trajet aller.
Le départ des séjours d'été se faisait autour du 10 juillet et du 1er août. Le rendez vous était donné pour 6h30 du matin, la prudence conseillant de ne pas être en retard car le départ des bus se faisait à 7 heures. Au début des années 70, c'est sur la place de l'église de Bergerac que départs (et retours) se faisaient.
Juillet 1972, le départ de la place de l'église. Le grand bâtiment est celui des "Nouvelles galeries".
Le quai Salvette, en bordure de la Dordogne, s'avéra ensuite plus pratique quand les effectifs augmentèrent.
Les arrivants, enfants et parents, encombrés de valises et sacs étaient accueillis par le directeur ou la directrice du séjour, heureux de voir leur liste de pointage se compéter. Les bagages étaient chargés en suivant dans les soutes des deux cars par les chauffeurs de l'entreprise Chavaroche (qui n'existe plus de nos jours).
Dès le milieu des années 80, le petit car de la colo était également mobilisé pour transporter le groupe d'ados. Chargé comme une mule avec les bagages du groupe sur la galerie du toit, il tenait malgré tout vaillamment les 270 kilomètres du trajet.
10 juillet 1982, départ sur le quai Salvette
Le départ de Juillet 1986.
A l'approche du moment de partir, les animateurs faisaient embarquer les colons et en profitaient pour re-pointer la liste ceux de leur groupe. Il ne s'est pas passé une année sans quelques arrivants de dernière minute. Si les plus grands affrontaient crânement voire avec détachement la séparation de leurs parents, les plus jeunes (âgés de 7 ans) avaient plus de mal. Les crises de larmes débutaient à la mise en route des moteurs, s'amplifiaient dès que les cars s'ébranlaient, atteignaient leur paroxysme après le premier angle de rue masquant la vue de l'attroupement des familles. En quelques kilomètres c'était terminé, l'inéluctable séparation pour l'inconnu et pour longtemps finissait par s'imposer ..
Le parcours routier est resté toujours le même, passant par Villeneuve sur Lot, Agen, Lectoure, Auch, Montréjeau. Une brève pause était faite à Auch. A noter qu'il était fréquent d'embarquer au passage dans une des villes du trajet quelques colons et ados supplémentaires : tout le monde n'était pas de Bergerac et cela rendait bien service à plusieurs familles !
L'arrivée et l'installation.
Après environ cinq heures de trajet, nous prenions enfin pied pour deux ou trois semaines à la montagne. En général il faisait plutôt beau temps : tout le monde prenait son pique-nique pour déjeuner dans l'herbe à l'ombre des frênes bordant le terrain de foot. Pendant ce temps, quelques animateurs, aidés des chauffeurs des cars, débarquaient les bagages que les colons récupèreraient après déjeuner. Les animateurs rassemblaient déjà leur groupe et faisaient un peu plus connaissance avec chacun. Les ados, plus indépendants, étaient déjà entre eux.
En cas de mauvais temps, repli général dans le réfectoire pour un drôle de pique-nique .. à table.
11 juillet 1984, pique-nique d'arrivée.
Suivait l'installation dans les dortoirs ou marabouts, pas toujours simple pour que chacun trouve une place qui lui convienne. Dans les dortoirs avec les plus jeunes, les animateurs vérifiaient la liste de vêtements et aidaient au rangement des affaires dans les placards ainsi qu'à faire les lits. Dans les marabouts c'était plus rapide, la valise de vêtements restant simplement glissée sous le lit. Le séjour était lancé !
11 juillet 1984, installation dans les dortoirs.
Retours.
Les préparatifs de retour de la colo
La fin du séjour se préparait dès la veille avec un grand rangement et nettoyage général. Dans les dortoirs, les valises étaient préparées, les plus jeunes aidés à se choisir une tenue propre et à rassembler leurs affaires. Pour les marabouts il y avait plus de travail. Plus exposés et humides que le bâti en dur, ils étaient vidés : les lits et les affaires sortis (si il ne pleuvait pas) permettaient de bien nettoyer et à chacun de rassembler ses affaires. Les animateurs rangeaient également leur salle ainsi que le chalet.
Le jour du départ.
Le jour du départ du séjour de juillet, après petit déjeuner et toilette, les lits étaient défaits, les valises bouclées et rassemblées près du parking d'arrivée des cars. Les marabouts, beaucoup plus sales car en extérieur, étaient vidés puis nettoyés avant de ré-intstaller les lits.
Le déjeuner était pris vers 11h30 avec un repas froid dans les réfectoires. Il n'y avait plus qu'à partir, l'ambiance était à la fête, le repas était très animé. Les cars arrivaient vers treize heures, débarquant le séjour d'août ou étant à vide en fin de saison.
Les ados suivaient le même programme, l'année 1981 fut toutefois particulière car leur départ eut lieu à six heures du matin avec le petit car pour une arrivée à Bergerac vers 12h30.
1er août 1983, nettoyage des dortoirs.
1er août 1983, les valises sont rassemblées
Juillet 1979 : le marabout des garçons ados vidé pour être nettoyé avant le départ.
A la fin du séjour d'août il y avait un peu plus de travail. Un grand "ratissage" de tout le terrain était fait pour ramasser tous les papiers ou saletés qui pouvaient trainer. Les lits et matelas des marabouts étaient transportés et stockés dans le chalet. Des bénévoles se chargeraient dans quelques jours du démontage des marabouts et de préparer l'hivernage.
21 août 1989, grand ratissage du terrain.
1er août 1983, en attendant le départ.
Les chauffeurs déjeunaient avant de reprendre la route, l'attente semblait interminable avant que ne soient chargées les bagages et que le départ soit donné peu après 14 heures.
1er août 1983, chargement des valises.
Le trajet de retour de la colo
Le parcours routier est le même qu'à l'aller, passant par Villeneuve sur Lot, Agen, Lectoure, Auch, Montréjeau. C'est à Lectoure que se faisait une bonne pause-goûter permettant même aux ados et animateurs de prendre un verre. L'ambiance montait ensuite crescendo dans les derniers kilomètres avant Bergerac où nous arrivions entre 19 et 20 heures.
1er août 1983, la pause-goûter à Lectoure.
La suite était très rapide, débarquement, retrouvailles des parents, récupération de la valise et derniers adieux .. en à peine une demi-heure les quais de la Dordogne retrouvaient leur calme, la vie reprenait simplement son cours. Passée la rentrée scolaire de septembre, une soirée des films ravivait les souvenirs en réunissant une dernière fois les participants du séjour.
1977, retour du séjour de juillet.
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Les grands jeux, organisés sur plusieurs heures pour toute la colonie, faisaient partie des animations incontournables des séjours d'été. En juillet, il y en avait toujours un lors de la journée de fête du 14 juillet et très souvent à l'occasion de la fin de séjour. En août également en fin de séjour. A quelques occasions il y en eut d'organisés uniquement pour les ados.
19 août 1990, grand jeu à la colo.
Si les animateurs des groupes d'enfants étaient mobilisés pour préparés ces jeux collectifs, les ados de juillet en fin des années 70, début 80, en furent même les organisateurs plusieurs fois, déchargeant l'équipe d'animation de cette tâche (ils préparaient également de grandes veillées collectives).
Quelques exemples de grands jeux réalisés :
- Jeux de piste, chasses au trésor, hors de la colo.
La veille ou au en matinée le parcours des différents groupes était balisé, amenant par exemple jusqu'au torrent (voir son emplacement dans cet article ) ou à Arlos. A chaque équipe une couleur était affectée, la piste à suivre étant balisée avec du papier crépon ou des fils de laine de la même teinte. Près des balises, régulièrement, des épreuves étaient à réaliser, répondre à des énigmes, se déguiser avec des matériaux naturels, trouver des objets, etc. L'équipe gagnante finissait son parcours rapidement, si ce n'est en premier, mais devait aussi obtenir le plus de points aux épreuves. Plusieurs jeux de piste enchainaient les énigmes amenant à trouver un trésor, par exemple le goûter de l'après midi !
14 août 1988, le goûter était au bout du jeu de piste..
- Les kermesses.
De nombreux stands étaient tenus par les animateurs, les colons étant amenés par petits groupe à participer aux épreuves qui y avaient été préparées. Dans le stands organisés, tir sur boites de conserves, pêche aux aux canards, tir de penalty, radio-crochet, loterie, tir à la corde ...
30 juillet 1983, la kermesse. La loterie
30 juillet 1983, la kermesse. Le stand de la sonorisation, où se déroulait le radio-crochet.
30 juillet 1983, la kermesse. Le stand de tir sur boites de conserves.
- Jeux et spectacles lors des "journées des parents"
Dans les années 70, il était de tradition d'inviter les parents à venir passer une journée à la colo pendant le séjour, le dimanche après une semaine de séjour (voir aussi l'article sur "la journée des parents"). A cette occasion, des jeux mêlant parents et enfants étaient organisés dans l'après midi, ainsi que des présentations des réalisations faites lors des ateliers créatifs de la semaine. Certains ateliers, danse en particulier, proposaient de petits spectacles de démonstration. Cette journée disparut à l'approche des années 80 en raison des difficultés de logistique mais aussi de la coupure qu'elle provoquait dans les activités des groupes de colons, nécessairement mobilisés et présents.
Dimanche 16 juillet 1972, jeux avec les parents.
Dimanche 17 juillet 1977, spectacle de danses tahitiennes par le groupe des "petits/moyens".
- Les jeux olympiques.
C'était le thème d'ailleurs de la journée entière. Les colons concouraient par équipes aux épreuves sportives imaginées pour l'occasion.
14 juillet 1984, les jeux olympiques.
- La banque
- Intervilles
- Carera de cintas
- la peste ou la contamination
Pour ceux que cela intéresse, un très bon site web pour animateurs de colo propose et reprend nombre de ces classiques grands jeux : https://www.coin-des-animateurs.com/