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La fête nationale qui tombait quelques jours après le démarrage du séjour de juillet donnait une excellente occasion de mobiliser tout les groupes pour une journée spéciale de fête. Un thème général était choisi, généralement avant le départ du séjour lors de la dernière réunion de préparation. La journée s'organisait ensuite autour d'un repas "amélioré" le midi ou le soir, d'un grand jeu l'après-midi (mais qui pouvait démarrer dès le matin), d'une grande veillée après le dîner et parfois d'un (modeste) feu d'artifices tiré depuis le terrain de foot.
Repas de midi du 14 juillet 1983.
Les ados n'étaient pas toujours associés à la fête, leur planning donnant la priorité aux randonnées en montagne.
Quelques uns des thèmes choisis, suivant les années :
1982 : les indiens.
1983 : le jeux olympiques.
1984 : à nouveau les jeux olympiques, ce thème revenait régulièrement, plus souvent que les "vrais" (tous les 4 ans), car c'était très facile et ludique de créer équipes et épreuves variées.
1986 : le cirque ou la fête foraine.
1987 : les jeux olympiques.
Juste après le déjeuner, les équipes se préparent.
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Saint Béat était à deux kilomètres de la colo, soit environ 30 minutes de marche. On s'y rendait en préférant souvent passer par le hameau de Ladivert : depuis le pré des ados, un petit chemin en rejoignait la route. C'était un trajet plus agréable que par la nationale, pas plus long, mais surtout sans circulation importante. A l'étape de Ladivert, nous faisions presque toujours halte quelques minutes au lavoir pour boire une gorgée d'eau fraîche. Un court sentier muletier dévalait ensuite jusqu'à l'entrée de Saint Béat.
26 juillet 1984, vue depuis la chapelle.
Le lavoir de Ladivert, étape avant d'arriver à Saint Béat (11 juillet 1986).
L'arrivée dans le centre (13/07/1984).
A Saint Béat, il y avaient plusieurs points d'intérêt qui occupaient les groupes :
La rue principale et ses boutiques.
Le village s'étire le long de la Garonne à son endroit le plus encaissé. Saint Béat comptait encore nombre de commerces actifs dans les années 1980, notamment deux ou trois bars, des boutiques de souvenirs et de quoi acheter cartes postales, pellicules photo ou bonbons. Si la population est restée stable (600 habitants), les commerces se sont depuis un peu réduits. La circulation a également diminué depuis la construction du tunnel (2018) qui permet de dévier les nombreux camions qui transitent par le Val d’Aran. Il contourne partiellement (2022) le village en passant sous le Cap du Mont.
Google Steet view, 2018.
Ballade à Saint Béat - la Garonne. (13/07/1984).
Ballade à Saint Béat (13/07/1984).
La piscine,
En plein air, elle était située pour être précis sur la commune mitoyenne de Lez. L'eau y était toujours plutôt fraiche, agréable par les fortes chaleurs d'été. C'était une sortie de détente très appréciée par les grands et les ados après une grande randonnée.
Photo présente sur le site https://www.hautegaronnetourisme.com/activites/piscine-municipale/
La chapelle et le château fort,
étaient de simple but de marche, pour aller prendre un goûter ou s'y regrouper après un temps libre pour faire les boutiques du village. Cette sortie constituait une marche acceptable pour les groupes des plus jeunes (qui avaient 7 ou 8 ans).
Photos : wikipedia, article général sur Saint Béat
Le lac de Gery,
Situé après le village, en direction de Marignac, le lac permettait de faire un pique-nique et des jeux en bénéficiant d'un peu d'ombre et de fraîcheur. Du centre-bourg de Saint Béat, il fallait environ une demi-heure de marche pour s'y rendre, soit au total un peu plus d'une heure depuis la colo. On ne s'y baignait pas, mais il s'en est toujours trouvé quelques-uns pour se mettre à l'eau en bravant les consignes ou parfois involontairement.
Le lac est devenu depuis une petite base de loisirs, avec buvette et point de départ de canoë, kayak et rafting sur la Garonne attenante. Voir aussi l'article ici .
Lac de Gery, 15 juillet 1983.
Les bords de la Garonne.
En partant à pieds de la colo, nous traversions la Garonne sur le premier pont de Saint Béat, en direction de Lez. De la route d'Argut, une piste partait pour longer le fleuve jusqu'au niveau d'Arlos. Les prairies et les rives étaient fort agréables pour un goûter. A moins de revenir par le même chemin, il est arrivé de traverser la rivière, peu profonde et tranquille l'été, pour se retrouver pratiquement au niveau de notre point de départ, à la colo. Continuer jusqu'à Fos, pratiquement à la frontière avec l'Espagne, puis revenir vers la colo par Arlos s'est également réalisé plusieurs fois.
28 juillet 1984, traversée de la Garonne.
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Il est notoire que le terrain de la colonie a été choisi notamment parce qu'il y avait la place d'y tracer un terrain de foot à peu près plat. La section football des E.F.B., Enfants de France de Bergerac, avait de nombreux pratiquants voulant retrouver dans les Pyrénées de quoi pouvoir s'adonner à leur sport, qu'ils soient animateurs, colons ou ados.
Certains match de foot faisaient partie des traditions et représentaient une petite activité festive.
26 juillet 1983, tournoi de foot.
Le match parents/ animateurs lors des "journées des parents".
Cette journée (voir ici l'article qui lui est dédié) incluait dans l'après midi une partie de foot entre parents et animateurs de la colonie. Tous se connaissaient assurément au sein de la section foot des E.F.B. Enfants de France de Bergerac. Cette tradition a cessé dans les années 1980 avec l'abandon de ces journées.
Match de foot colo / maison familiale.
La "maison familiale" était finalement un gîte de vacances avant l'heure avec toutefois un programme d'activités proposé aux résidents. Elle était mitoyenne de la colonie, les relations de voisinage étaient assez limitées, mais un match de foot était tout de même organisé lors des séjours d'été dans les années 1980. L'équipe de la colo était composée d'animateurs et d'ados, celle de la Maison Familiale de résidents et de membres de l'équipe d'animation.
Match de foot ados/moniteurs.
C'étaient les match les plus disputés, les autres groupes d'enfants étaient souvent mobilisés pour supporter les deux équipes. Il faut bien avouer que les animateurs étaient fort naturellement un peu plus brocardés que soutenus..
14 août 1989, l'équipe des moniteurs.
Tournois lors des grands jeux.
Les épreuves sportives lors des grands jeux ne manquaient pas, un tournoi de foot avec des équipes mixant les ages en faisait souvent partie.
26 juillet 1983, quelques équipes.
26 juillet 1983.
14 juillet 1984.
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Quand une journée entière était consacrée, lors des séjours d'été, à la sortie en Espagne, il était fréquent de se faire déposer le matin juste après la frontière au bas d'un village typique du val d'Aran : Canejan. C'était une petite expédition que d'aller en Espagne, du moins jusqu'en 1986 (entrée de l'Espagne dans la communauté Européenne). Tout d'abord il fallait rassembler les cartes d'identité de tout le groupe et remplir le manifeste permettant ce passage à l'étranger. Le petit car était mobilisé, consigne était passée de se tenir calmes pour ne pas perturber le franchissement de la frontière et éveiller le zèle de la "Guardia Civil" espagnole !
Canejan est le premier village depuis la frontière, il est perché à 900 mètres d'altitude. Nous emportions le pique-nique et après bonne une heure de marche par la route nous allions toujours au belvédère ombragé de l'église. On y trouvait très peu d'activité, la population étant de quelques dizaines d'habitants. L'intérêt de cette étape n'était pas bien grand. Devenus animateurs, ceux qui y étaient déjà venus comme colons ou ados, avaient tendance à l'éviter..
28 juillet 1982, groupe des moyens-grands (12 ans) au belvédère de l'église de Canejan.
Après déjeuner, nous redescendions dans la vallée au point de rendez-vous avec le petit car pour la visite très attendue de Bossòst , à une dizaine de minutes de trajet.
(photo de Canejan en début de page issue de wikipedia)