Nommée la "Reine des Pyrénées", Luchon comptait environ 3500 habitants dans les année 80. C'est certainement la ville qui conjugue, au plus près de la haute chaine, une histoire riche, un cadre franchement montagnard, un agrément et un patrimoine somptueux. Nous renvoyons à l'article de Wikipedia pour savoir tout de son histoire.
Source photo : article Wikipedia.
Une sortie pour les groupes des séjours d'été.
A une trentaine de minutes de trajet en car depuis la colo, la sortie en ville était souvent organisée sur une demi-journée pour les groupes d'enfant de juillet et d'août. Sur place, la première des attractions était la grande rue commerçante, les allées d'Etigny : 600 mètres de commerces divers, dont les incontournables boutiques de souvenirs "de la montagne". L'argent de poche, souvent mis à mal par une précédente visite à Bossost ou à Saint Béat, y finissait par se tarir ..
Luchon, les allées d'Etigny (google street view).
Tout au bout de cette "rambla" pyrénéenne, le parc thermal accueillait souvent quelques manèges forains, ainsi que le point de départ d'un petit train parcourant les rues de la ville. Il y avait beaucoup d'animation, ce qui contrastait avec le calme de la colo et donnait donc un peu l'impression de reprendre contact avec le reste du monde.
Luchon, les Thermes (google street view).
C'est au parc du Casino, point commode de ralliement pour un goûter et de rendez-vous avec le petit car, que se terminait souvent la visite. A l'ombre des séquoias géants (50 mètres de hauteur) chacun comparait ses petits souvenirs achetés en attendant le retour à la colonie.
Luchon, parc du Casino (google street view).
Une sortie pour les congés des animateurs et personnels.
Sur un séjour de 2 ou 3 semaines l'été, personnels et animateurs avaient droit à un ou deux jours de congés. Passer la journée à Luchon était assez classique. Outre flâner, faire quelques boutiques, s'arrêter au bar ou déjeuner au restaurant, d'autres activités étaient possibles : mini golf, cinéma, visite du musée sur la montagne.
L'accès à la haute montagne et aux stations de ski.
Luchon était le passage obligé pour accéder aux randonnées d'été vers les plus hauts sommets de la crête-frontière par 3 points d'accès fort connus :
L'hospice de France, pour l'accès aux lacs de Boum, au Port de Venasque, au pic Sauvegarde et à la plus belle vue sur le massif de l'Aneto,
La vallée du Lys, pour l'accès au lac vert, au Maupas,
Les Granges d'Astau, pour l'accès à la succession de lacs d'Oô, Espingo, Saussat, Portillon, Glacé et au cirque du Portillon et à ses sommets.
Ces trois sites étaient adaptés à tous les âges, permettant camping ou nuit en refuge, promenades modestes ou randonnées plus sportives. Les randonnées font l'objet d'autres articles sur ce site. En hiver, la station de ski la plus proche de la colonie était Le Mourtis. Quand il n'y avait pas assez de neige, ou souhait de varier les descentes, deux stations étaient accessibles depuis Luchon :
Superbagnères, juste au dessus de la ville, une station historique (la seconde construite en France au tout début du XXème siècle). Un article lui est dédiée sur ce site.
Superbagères (google street view).
Peyragudes, au dessus du col de Peyresourde, mais à distance égale à Superbagnères depuis Luchon. Le domaine actuel est vaste car fait la jonction de 2 versants, l'un vers le Luchonnais, l'autre vers la vallée du Louron.