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Pendant les séjours d'été, certaines journées étaient dédiées à une grande fête. La première était calée peu après le début, occasion de lancer la dynamique et l'ambiance de la colo. Avaient été définis lors de la réunion de préparation du séjour son thème, la plan du travail avec la répartition des rôles des animateurs. En général, si les colons participaient tous à la journée, il n'en était pas toujours de même pour les ados amenés à être souvent en montagne, refuge ou camping. Du lever au coucher, la colo était plongée dans le thème choisi. Les décors des bâtiments, des extérieurs, les déguisements des enfants, les repas pris en extérieur ou au chalet, le feu de camp, etc, contribuaient à rompre les habitudes d'une journée classique.
19 août 1990, la fête de fin du séjour.
En juillet, la première journée se réalisait invariablement le jour de la fête nationale du 14, soit 3 ou 4 jours après le début du séjour (voir d'ailleurs l'article spécifique sur les 14 juillet). En août, il n'y avait pas de semblable occasion, mais elle était planifiée dans la première semaine. Une seconde journée avait lieu peu avant la fin des deux séjours. La fête se déroulait autour de quelques temps forts. Un grand jeu mobilisant tous les enfants, pouvant se dérouler hors de la colo, démarrait ou se préparait le matin : création des équipes, déguisements et maquillage, construction de matériels (voir l'article spécifique sur les grands jeux ). Un repas différent ou amélioré, sous forme de banquet se tenait le midi ou le soir. Une grande veillée clôturait la journée.
Quelques uns des thèmes choisis, suivant les années :
les indiens.
14 juillet 1982.
Les jeux olympiques.
Ce thème revenait régulièrement, plus souvent que les "vrais" (tous les 4 ans), car c'était très facile et ludique de créer équipes et épreuves variées.
14 juillet 1983.
14 juillet 1984.
14 juillet 1987.
Juste après le déjeuner, les équipes se préparent.
Le cirque ou la fête foraine.
14 juillet 1986.
Beaucoup d'enfants étaient superbement maquillés, l'atelier maquillage avait très bien fonctionné dès le début du séjour.
La révolution Française.
Eh non, ce thème n'a pas été choisi pour le bicentenaire, mais un an plus tôt, en 1988..
7 août 1988, on va prendre la Bastille.
Les gaulois.
12 août 1990.
Le grand banquet gaulois, le feu de camp au centre sera allumé pour la soirée.
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Vielha est la capitale du val d'Aran, à 35 km de Saint Béat, en remontant la vallée de la Garonne. C'est une petite ville très active de près de 6000 habitants actuellement (la moitié en 1980 !) se développant autour du tourisme de montagne. Elle n'a été que très rarement la destination de sortie d'un groupe de la colo, une ou deux fois tout au plus en juillet, à l'incitation d'un des ados y résidant (Natcho Riu, dans les années 1980).
Vue générale de Vielha (issue de Google Maps, octobre 2021).
Il n'y avait rien de plus attrayant qu'à Bossòst finalement, qui conserva haut la main son statut d'excursion favorite en Espagne (voir l'article sur Bossòst ). Elle était, sinon, simplement traversée lors des trajets en car pour aller skier à la station de Baqueira ou rejoindre le départ de l'ascension du Mail de Bulard.
Le val d'Aran est une curiosité administrative, conté Espagnol ayant un statut semi-autonome. On y parle l'aranais, une variété du gascon, dialecte de la langue occitane, langue officielle, conjointement avec le catalan et l'espagnol. Autre particularité, le val d'Aran est situé sur le versant nord des Pyrénées, les torrents rejoignant la Garonne et donc la France. Ce petit territoire est en lien permanent avec l'Espagne grâce au tunnel de Vielha, évitant un long détour par une route d'altitude régulièrement coupée en hiver.
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Nommée la "Reine des Pyrénées", Luchon comptait environ 3500 habitants dans les année 80. C'est certainement la ville qui conjugue, au plus près de la haute chaine, une histoire riche, un cadre franchement montagnard, un agrément et un patrimoine somptueux. Nous renvoyons à l'article de Wikipedia pour savoir tout de son histoire.
Source photo : article Wikipedia.
Une sortie pour les groupes des séjours d'été.
A une trentaine de minutes de trajet en car depuis la colo, la sortie en ville était souvent organisée sur une demi-journée pour les groupes d'enfant de juillet et d'août. Sur place, la première des attractions était la grande rue commerçante, les allées d'Etigny : 600 mètres de commerces divers, dont les incontournables boutiques de souvenirs "de la montagne". L'argent de poche, souvent mis à mal par une précédente visite à Bossost ou à Saint Béat, y finissait par se tarir ..
Luchon, les allées d'Etigny (google street view).
Tout au bout de cette "rambla" pyrénéenne, le parc thermal accueillait souvent quelques manèges forains, ainsi que le point de départ d'un petit train parcourant les rues de la ville. Il y avait beaucoup d'animation, ce qui contrastait avec le calme de la colo et donnait donc un peu l'impression de reprendre contact avec le reste du monde.
Luchon, les Thermes (google street view).
C'est au parc du Casino, point commode de ralliement pour un goûter et de rendez-vous avec le petit car, que se terminait souvent la visite. A l'ombre des séquoias géants (50 mètres de hauteur) chacun comparait ses petits souvenirs achetés en attendant le retour à la colonie.
Luchon, parc du Casino (google street view).
Une sortie pour les congés des animateurs et personnels.
Sur un séjour de 2 ou 3 semaines l'été, personnels et animateurs avaient droit à un ou deux jours de congés. Passer la journée à Luchon était assez classique. Outre flâner, faire quelques boutiques, s'arrêter au bar ou déjeuner au restaurant, d'autres activités étaient possibles : mini golf, cinéma, visite du musée sur la montagne.
L'accès à la haute montagne et aux stations de ski.
Luchon était le passage obligé pour accéder aux randonnées d'été vers les plus hauts sommets de la crête-frontière par 3 points d'accès fort connus :
L'hospice de France, pour l'accès aux lacs de Boum, au Port de Venasque, au pic Sauvegarde et à la plus belle vue sur le massif de l'Aneto,
La vallée du Lys, pour l'accès au lac vert, au Maupas,
Les Granges d'Astau, pour l'accès à la succession de lacs d'Oô, Espingo, Saussat, Portillon, Glacé et au cirque du Portillon et à ses sommets.
Ces trois sites étaient adaptés à tous les âges, permettant camping ou nuit en refuge, promenades modestes ou randonnées plus sportives. Les randonnées font l'objet d'autres articles sur ce site. En hiver, la station de ski la plus proche de la colonie était Le Mourtis. Quand il n'y avait pas assez de neige, ou souhait de varier les descentes, deux stations étaient accessibles depuis Luchon :
Superbagnères, juste au dessus de la ville, une station historique (la seconde construite en France au tout début du XXème siècle). Un article lui est dédiée sur ce site.
Superbagères (google street view).
Peyragudes, au dessus du col de Peyresourde, mais à distance égale à Superbagnères depuis Luchon. Le domaine actuel est vaste car fait la jonction de 2 versants, l'un vers le Luchonnais, l'autre vers la vallée du Louron.
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En partant à pieds de la colo, nous traversions la Garonne sur le premier pont de Saint Béat, en direction de Lez. De la route d'Argut, une piste partait pour longer le fleuve jusqu'au niveau d'Arlos. Des chemins empruntés par les pêcheurs faisaient ensuite la jonction avec le village de Fos, tout près de la frontière Espagnole. Les prairies et les rives étaient fort agréables pour un goûter.
A moins de revenir par le même chemin, il est arrivé de traverser la rivière, peu profonde et tranquille l'été, pour se retrouver pratiquement au niveau de notre point de départ, à la colo.
Traversée de la Garonne - groupe des grands - 28/07/1984
Continuer jusqu'à Fos puis revenir vers la colo par Arlos s'est également réalisé plusieurs fois sur une journée avec un pique-nique en milieu de parcours. L'ensemble était plus une grande promenade qu'une randonnée, sans dénivelée à Franchir, mais tout de même plus de 16 kilomètres ou quatre heures de marche.
12 juillet 1985, remontée de la Garonne jusqu'à Fos.
12 juillet 1985, remontée de la Garonne jusqu'à Fos.
12 juillet 1985, remontée de la Garonne. A Fos, avant d'en rejoindre le centre-bourg et le pont.
Une photo à comparer avec l'image issue de Google Street view, prise 30 ans plus tard au même endroit !