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L'ascension du point culminant des Pyrénées, à 3404 mètres, n'a été réalisée que très sporadiquement par quelques animateurs et personnels de la colonie.
Tout le massif Aneto-Maladeta vu depuis le Pic de Sauvegarde. L'Aneto est la dernière pointe à gauche.
L'ascension, rude, se faisait sur 3 jours. Jour 1 : Montée et nuit à l'Hospice de France, avec le groupe des ados. Jour 2 : montée au Port de Venasque, toujours avec le groupe des ados. Ceux-ci redescendaient ensuite, la randonnée vers l'Aneto se poursuivait par contre versant espagnol en direction du refuge de la Rencluse. Jour 3 : après une nuit (souvent) inconfortable au refuge, ascension finale de l'Aneto par sa voie normale. Le retour se faisait par le même trajet qu'à l'aller, avec donc tout de même 1900 mètres de dénivelée à monter dans la journée ! Il est possible que le retour se soit fait parfois en voiture directement depuis l'Espagne, au Plan de la Besurta. Le refuge de la Rencluse est décrit dans l'article sur les nuits en refuge .
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Le pic de Crabère est un géant méconnu à la frontière des départements de la Haute Garonne et de l'Ariège ainsi que de l'Espagne. Il forme une belle pyramide régulière à 2630 mètres d'altitude bien détachée des autres sommets. Il demeure peu fréquenté car ses accès imposent plus de 1650 mètres de dénivelée. Un refuge, celui de l'étang d'Araing, permettrait d'étaler la montée en y faisant une pause pour la nuit, mais c'est sur une journée que cette ascension a été réalisée quelques (rares) fois par les ados de juillet et d'août.
Au sommet du Crabère, groupe des ados de juillet 1980.
Depuis la colo l'accès est proche, par le petit village de Melles. Passé Melles, la route continue quelques kilomètres jusqu'à Labatch de Melles, à 1050 mètres d'altitude. La randonnée commence, longue, traversant d'abord les jolis pâturages des plateaux d'Uls avant d'atteindre l'étang de même nom. La frontière entre les deux départements est rejointe au col d'Auéran après quatre heures de marche. Commence alors la montée raide jusqu'au sommet, nécessitant de poser les mains à plusieurs reprises. Fin des années 70, début 80, la neige était encore très présente, ajoutant la difficulté de remonter avec prudence des névés conséquents et pentus. Le sommet, assez vaste, présentait alors encore un névé formant corniche !
La montée au sommet depuis le col d'Auéran (ados juillet 1980).
la description de cette randonnée peut se retrouver sur de nombreux topo-guides, notamment http://www.rando-marche.fr/_3817_431_randonnees-pic-de-crabere-par-labach
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Le massif du Burat, juste au sud de la colo, a toujours été peu exploré lors des séjours d'été. Il permettait pourtant, en partant directement à pieds de notre camp, de gravir des sommets élevés, de réaliser des parcours en "boucle", ou de rejoindre la vallée de Luchon. Seulement voilà : les cartes étaient peu détaillées à l'époque, les sentiers peu courus les dénivelés importants..
A son extrémité ouest, une randonnée assez modeste (450 mètres de dénivelée) permettait de faire la jonction entre Ladivert, hameau proche de la colo, et Marignac, à l'entrée de la vallée de Luchon. Ainsi, depuis le lavoir de Ladivert, un sentier muletier fort raide montait très directement jusqu'au col (voir l'article sur les promenades alentour de la colo) en 1h15 de marche. Les noms sont étonnants .. col du Couret signifie littéralement "col du petit col"..
Juillet 1984, groupe des "grands" au col du Couret.
1972 ! : depuis la colo, en bas de photo, vue sur le col du Couret
Ladivert : le départ du sentier muletier du col du Couret (groupe des ados, 1er août 1989).
Le col était totalement boisé, sans point de vue particulier, mais c'était un bon endroit pour une pause ou un goûter.
Plutôt que de le gravir en aller-retour on continuait donc en descente par un bon chemin jusqu'à Marignac. De nos jours les chemins ont été remplacés par des pistes forestières, l'accès au massif du Burat depuis Marignac est devenu plus facile, mais moins sauvage..
Arrivée à Marignac, après la descente du col (groupe des ados, 1er août 1989).
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Situé à une demi-heure de trajet en car depuis la colo, le col de Menté est au pied de la station de ski du Mourtis. En été, sans les télé-sièges, la montée sur les sommets de la station (Tuc de Pan à 1700 mètres d'altitude ou Tuc de l'Étang, 1816 mètres) s'avère fort raide bien qu'assez rapide avec seulement 400 mètres de dénivelée. Cette courte randonnée de "mise en jambes" en début de séjour n'a pas été faite que rarement.
12 juillet 1987, groupe des ados au sommet du Mourtis, le Tuc de l'Étang.