Colo de Saint Béat

Détails

Mis à jour : 18 septembre 2025

Pour le séjour de juillet 1972, la colo accueille moins de 50 enfants de 7 à 14 ans, uniquement des garçons ! Eh oui, la colo n'est pas mixte, les filles vont toutes au séjour d'août. Il n'y a pas encore de camp d'ados. Le directeur, depuis l'été 1971, est l'abbé Michel Blanc. L'organisation est classique, des groupes par âges. Les activités le sont tout autant : ateliers créatifs, sorties de randonnée, camping. Le départ et le retour du séjour se fait à Bergerac sur la place de l'église. La "journée des parents" clôture la première semaine à Saint Béat : les parents sont invités à retrouver leur progéniture l'espace d'une journée, en cette année 1972 ce fut probablement le dimanche 16 juillet. Cette coutume sera abandonnée quelques années plus tard.

Ci dessous l'intégralité des photos connues à ce jour. Plusieurs, en noir et blanc à l'origine, ont été retraitées et colorisées.

Le jour du départ.

La date exacte ne nous est pas connue avec certitude (11 juillet ?), c'était sans doute au tout début des vacances scolaires.

Le rendez vous se faisait sur la place de l'église Notre Dame, en plein centre de Bergerac. Nous sommes au petit matin, un peu avant 7 heures, il fait beau et sans doute assez doux au vu des tenues des familles. Le bâtiment en face est celui des "Nouvelles Galeries Barjaud", le grand magasin du centre ville à l'époque. Le car a encore un petit air des années 50/60. Le séjour rassemblait alors moins d'une cinquantaine d'e garçons, de 7 à 14 ans.

On se prépare à embarquer.

L'embarquement se précise. On est bien au début des années 70, entre mai 68 et les années disco !

Le trajet de Bergerac à Saint Béat se faisait avec une pause à Auch, ici à proximité de la place d'Etigny.

Cette même place, de nos jours. La fontaine a disparu.

Et voici la colo, en bas du cliché, telle qu'elle était en 1972. Au centre, la "maison familiale" et son vaste terrain. Il s'agit d'une carte postale éditée spécialement, qui était disponible pour que les colons fassent du courrier vers leurs parents.

A gauche, la maison du gardien, Raymond Capdeville, construite en 1970. Au centre, le bâtiment des dortoirs et celui des réfectoires (reliés par un porche) et juste au dessus le pavillon du personnel. Le cliché a été pris en période de fermeture, les drapeaux des E.F.B. ne sont pas hissés sur les mats à droite.

Dimanche 16 juillet 1972 (? probable), la "journée des parents".

Après une semaine de séjour, les familles étaient invitées pour retrouver leur progéniture à l'occasion d'une journée festive à la colo. Cette coutume perdurera jusqu'à la fin des années 70.

L'abbé Michel Blanc, Directeur, s'adresse ici aux colons et aux parents. On note que l'effectif du séjour ne dépassait probablement pas 50 enfants. Remarquons les arbres récemment plantés et le premier marabout présent à la colo. Il était jaune et restera en service jusqu'à la fin des années 70.

Des portiques et balancelles existent encore à la colo, ils seront désaffectés au début des années 80.

Une sorte de kermesse avaient été organisés pour tous, colons et parents.

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